Quel impact le confinement a-t-il eu sur nos vies ? De quoi avons-nous rêvé ? Quelles métaphores le rêve a-t-il utilisées pour représenter cette situation inédite, sans frontière, menaçante et anxiogène ? Qu’est-ce que ces rêves nous disent sur le ressenti des Français(e)s pendant cette période, sur les enjeux de notre époque ?
Cet ouvrage, paru aux éditions EDP Sciences, propose de répondre à ces questions à partir des résultats de l’enquête en ligne « Confinement, Sommeil et Rêves » lancée le 6 avril 2020 dans toute le France. L’analyse de plus de 3 000 réponses permet d’estimer l’impact quantitatif et qualitatif que la crise sanitaire et le confinement ont eu sur nos vies, nos rêves, nos âmes. Cette enquête a mis en lumière de nombreuses modifications des modes de vie (e.g. sommeil, exercice, sexe, tabac, alcool). Pour ce qui est des rêves, ils ont été plus négatifs qu’habituellement ou, au contraire, plus positifs. Les métaphores oniriques ont révélé des ressentis et aspirations communs aux quatre coins de la France (e.g. inquiétude, impuissance, soumission).
L’indignation, la colère et l’injustice sourdent de tous ces témoignages intimes, ainsi que la volonté de résistance et l’aspiration à des jours meilleurs, plus verts, plus libres, plus collectifs, plus ensemble.
Son auteur, Perrine Ruby est chercheuse au CRNL au sein de l'équipe PAM
"Que se cache-t-il derrière ces bruits animaux ? Que signifient-ils ? Forment-ils des langages ? Et peut-on percer leurs mystères ? C’est en spécialiste de la Bioacoustique que Nicolas Mathevon répond à ces questions au cours de ce Voyage Sonore. De la moiteur de la jungle amazonienne aux étendues glacées de l’arctique, de la paruline brésilienne à l’éléphant de mer du Nord, du crocodile du Nil au fou à pieds bleu du Pacifique, il nous emmène explorer la diversité des vocalisations animales. Avec lui nous décryptons comment les animaux produisent et entendent des sons, quelles informations sont codées dans ces signaux, à quoi leur servent-elles dans la vie de tous les jours, et comment ces langages se sont mis en place au cours de l’histoire du vivant."
Son auteur, Nicolas Mathevon, Professeur à l’Université de Saint-Etienne (équipe ENES) et à l’Institut Universitaire de France nous emmène partager la vie des scientifiques sur le terrain.
Date de parution : 27 janvier 2021 aux éditions humenSciences-Nature
Pour toute questions vous pouvez envoyez vos messages à : lesanimauxparlent@gmail.com Toutes les informations et extrait du livre sur le site dédié : clic
A la découverte des paysages sonores marins
En une formule lapidaire, « Le monde du silence », film du Commandant Cousteau de 1955, figeait nos imaginaires collectifs de l’Océan en un univers de quiétude liquide que nul bruit ne vient jamais troubler. La réalité est pourtant toute autre ! Dans l’eau, les sons se propagent, et vite. Notamment les basses fréquences émises par les grands cétacés qui peuvent traverser plusieurs milliers de kilomètres. À ces sons d’animaux s’ajoutent le bruit des activités marines humaines, brouhaha quasi-permanent, ainsi que les bruits naturels du vent ou de la pluie sur la surface de l’eau. Ensemble, ils forment les paysages acoustiques de l’Océan auxquels de plus en plus de chercheurs s’intéressent, car ils permettent de mieux comprendre et protéger les milieux marins.
Retrouvez l'interview de Frédéric Sturm, maître de conférences à l’INSA Lyon et chercheur en acoustique sous-marine au LMFA Ecole Centrale de Lyon ainsi que d'autres chercheurs dont le domaine d'étude couvre ce sujet sur le site dédié : Pop'Sciences Mag#6 - Juin 2020
La Symphonie neuronale, 3 notes pour un cerveau
Le projet « trois notes pour un cerveau »mis en scène par Pauline Hercule et Pierre Germain – Compagnie Germ36, inspiré du livre La Symphonie neuronale qui vient de paraître aux éditions Humensciences, (Emmanuel Bigand et Barbara Tillmann) a remporté le prix Célest1, section Maquettes
Ce concours, ouvert pour la 2ème année, est organisé par Le théâtre des Célestins de Lyon en partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse. Il a été mis en place afin de repérer des artistes dramatiques et les faire découvrir au public et est ouvert aux compagnies théâtrales de la région Auvergne–Rhône–Alpes. Deux catégories de sélection sont proposées : • La présentation d’une maquette, préfiguration d’un spectacle en cours de réalisation, dans des conditions de répétitions améliorées • La représentation d’un spectacle déjà créé (« Grand Format ») Les présentations ont lieu aux Célestins, dans la salle Célestine.
À quoi sert la musique ? Sans doute seriez-vous tenté de répondre qu’il s’agit d’un passe-temps agréable ou d’un art, mais rien de vraiment essentiel. Pour la première fois, un livre démontre le contraire. La musique est une nécessité biologique pour l’être humain : elle contribue à construire notre cerveau et a probablement joué un rôle décisif pour la survie de l’espèce. En racontant les découvertes scientifiques majeures de ces vingt dernières années, les auteurs expliquent comment la musique relie, même avant la naissance, notre intelligence cognitive à notre intelligence affective, et crée une « symphonie neuronale » aux multiples bienfaits pour l’éducation et la santé tout au long de l’existence. La musique contribue au développement de l’enfant, favorise la sociabilité et s’avère être un excellent soutien scolaire. Elle permet de lutter contre le vieillissement cognitif et de remédier aux pathologies du cerveau. Profitez, vous aussi, du pouvoir de la musique !
Emmanuel Bigand a été musicien d’orchestre et il est aujourd’hui professeur de psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement. Il s’est spécialisé dans l’étude des processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique.
Barbara Tillmann est directrice de recherche au CNRS au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Ses travaux ont contribué à révéler le rôle bénéfique de la musique dans le traitement de certains troubles cognitifs. Elle est médaille d’argent du CNRS 2016.
Bienvenue à Singing Brain, une nouvelle série OPEN sur les neurosciences et la musique. Nous savons depuis longtemps que la musique a un impact positif sur certaines parties de notre cerveau. Dans cette série, nous explorerons ces effets en examinant les dernières recherches et en interviewant des experts dans ce domaine. L'objectif est d'informer, de divertir et d'inspirer les téléspectateurs par le biais de courts segments vidéo sur nos cerveaux chantants. Interview de Anna Fiveash par Syra Mehdi
L'épisode 6 s'intéresse au rythme, à la parole et à la façon dont la musique peut les affecter. Anna Fiveash est une psychologue cognitive qui s'intéresse aux diverses connexions entre la musique et le langage, et à la façon dont nous pouvons utiliser ces connexions pour découvrir les processus cognitifs sous-jacents dans le cerveau. Elle m'a éclairé sur les diverses façons dont la musique peut affecter le cerveau, sur les effets positifs qu'elle peut avoir, et sur la façon dont elle est liée au langage.
Regardez cet épisode de Singing Brain pour en savoir plus clic ici
Mieux comprendre les pleurs du nourisson
Un nouveau-né est-il capable de moduler ses pleurs pour signifier qu’il a mal ? Notre cerveau est-il capable de décoder les signaux douloureux contenus dans ses pleurs ? Des questions auxquelles essaie de répondre une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’acousticiens et de neuroscientifiques.
C ‘est souvent l’angoisse des jeunes parents confrontés aux pleurs de leur nouveau-né. Mais pourquoi pleure-t-il comme ça ? Est-ce qu’il a mal, faim, sommeil ? Mais c’est aussi la préoccupation des sages-femmes et des pédiatres qui, à l’hôpital, cherchent à distinguer un simple stress d’une réelle douleur. Comment décrypter les pleurs du nourrisson pour répondre au mieux à ses besoins ? C’est l’objet d’une étude menée par une équipe pluridisciplinaire de la faculté de médecine de Lyon-Saint-Etienne [Nicolas Mathevon et David Reby, équipe d’écologie et de neuro-éthologie sensorielle (NeuroPsi, CNPS), Roland Peyron et Camille Fauchon, équipe d’intégration centrale de la douleur (NeuroPain, CRNL), Hugues Patural (service de néonatalité, CHU de Saint-Etienne).] avec le soutien de la fondation Apicil-Agir contre la douleur. Composée de médecins, de chercheurs et d’acousticiens, elle s’est intéressée à la perception des pleurs douloureux du nourrisson chez l’adulte........